La presse américaine se passionne pour "Newtzilla" Gingrich
Newt Gingrich, candidat à l'investiture républicaine, lors d'un débat à Des Moines, le 10 décembre.AFP/KEVORK DJANSEZIAN
Malgré sa coupe de cheveux façon Playmobil et son visage de poupon vieillissant, lesourirecarnassier de Newt Gingrich ne trompe personne. Responsable du basculement à droite de la Chambre des représentants en 1994, après quarante ans d'hégémonie démocrate, ancien président de cette même chambre pendant le second mandat Clinton, il reste un personnage plus que controversé. Il avait même dûdémissionneren 1999 après la mise au jour de ses infidélités conjugales, alors qu'il s'était posé en grand moralisateur de la nation lors de l'affaire Lewinsky.
Pourtant, depuis quelques semaines, il semble vivre ce que les éditorialistes appellent un "momentum", une sorte d'"état de grâce".